Dimanche de la santé : 8 février 2015

"Vivants et fragiles"

« Quand fragilité et possible se donnent la main »

Voici ce que cela peut donner dans notre diocèse :

 

On le sait tous, depuis longtemps : le dimanche de la santé ce n'est pas qu'une Eucharistie un dimanche : point. C'est un dimanche pas comme les autres car il engage : les personnes malades elles-mêmes, leurs proches, les professions de la santé et du social, les visiteurs, les accompagnants, les bénévoles, les associations etc.

 

Autrement dit, c'est le fruit d'un « avant » qui a une histoire, du « jour J de la santé » qui se veut particulier chaque année et d'un « après » qui prend des couleurs différentes car les initiatives locales  continuent à tisser leurs toiles pour rejoindre toujours davantage. Du coup chaque paroisse : équipe liturgique et acteurs cités sont invités à se mobiliser très tôt. Rassurons tout le monde, les outils : livrets, images et affiches sont dans les doyennés depuis  fin octobre et ont été acheminés vers les paroisses.

 

Zoom sur Le doyenné de l'Avesnois qui s'y est pris à l'avance pour mettre beaucoup de partenaires dans le coup.

1) Premier réflexe : commander plus d'images car elles contiennent une prière simple et sans date : par conséquent on peut s'en servir toute l'année.

2) Deuxième réflexe : quelques personnes, point d'appui santé se sont imprégnées des textes et du contenu du livret pour bâtir l'animation de l'étape suivante.

3) Oser rassembler « à grande échelle » donc au doyenné des personnes qui ne se connaissent pas toujours et qui viennent d'horizons différents : une personne de la « liturgie », des visiteurs et des engagés dans différents domaines pour partager  dès novembre sur des textes du livret. Pas trop... pour donner envie à chacun de continuer à y travailler dans son espace habituel de proximité, en lien avec les équipes de paroisse, afin de développer ce même esprit de synergie et de  partenariat dans une complémentarité féconde.

Tout cela sous l'œil « présent et malicieux » du prêtre « référent santé » de ce  doyenné : heureux de voir des baptisés prendre leurs pleines responsabilités.

 

Nous pourrions prendre d'autres situations  sur notre diocèse : (l'Ostrevant, le Valenciennois …) qui misent sur la coopération et la participation de tous  pour toujours mieux « servir nos frères et sœurs malades ».

Vous qui agissez dans vos proximités et  qui partagez avec d'autres : faites-vous connaître et nous pourrons communiquer, inventer, construire ensemble.

Et si c'était cela le travail en réseaux.

 

Voici la liste des doyennés où des « délégués pastorale santé doyennés » ont été nommés  et travaillent au sens large pour une pastorale santé en action :

 

Val de Sambre : Elisabeth Fourest jusqu'en juin. 06 04 15 59 04

Valenciennes : Laurence Ridon 06 71 02 57 39 et Jean-Luc Merle 06 24 00 56 91

Marches du Hainaut : Nathalie Dwornikowski 06 01 94 85 16 et Philippe Dekoker 06 84 16 97 83

Ostrevant : Jocelyne Bogaert 03 27 86 10 65 et Marie-Joseph Sulerckzycki

03 27 98 40 75.

Cambrai: Anne-Marie Brousse 06 08 60 12 99  et Pascale Delevallée 06 31 18 76 01

 

Pour les autres qui cheminent, nous restons à leur disposition :

 

Didier et Brigitte Darras 06 31 04 34 36  Délégués diocésains de la pastorale santé

pastorale_sante_cambrai@yahoo.fr

 

Ci-dessous  l'éditorial de Luc Champagne, directeur du département santé de la Conférence des Évêques de France à Paris qui évoque tous les possibles qui peuvent naître ou renaître :

 

Quand fragilité et possible se donnent la main ...

La fragilité est au cœur de nos vies. Notre naissance renvoie à l'infinie fragilité, notre santé nous dit en permanence notre fragilité. Les aléas du monde du travail, les relations au sein de la famille, avec les amis ... nous tenons tout cela dans nos mains incertaines et dans la peur de l'accident ! Le monde avec ses tensions que sont guerre, violence, injustice tient l'humanité en équilibre entre impossibilité à lever ces pesanteurs et dynamisme toujours à conforter pour dire un avenir possible et juste.

 

Et si, pourtant, c'était la fragilité qui permettait en effet des possibles ?

Possible, accompagner la vie naissante qui ouvre à l'espérance.

Possible, une présence aimante à celui qui souffre et dit, tel Job : «Quand pourrai-je me lever ? »

Possible, un nouveau chemin pour ceux qui s'égarent dans des addictions mortifères.

Possible, un amour retrouvé après des séparations qui font souffrir.

Possible, l'espérance qui redonne visage à l'humilié.

Possible, la prière balbutiée au cœur de la nuit du doute.

Possible, un sursaut qui relève après de longs temps de chômage.

Possible, un dialogue renoué au-delà des affrontements qui nient l'autre.

Possible, une main qui caresse et donne vie à la fin de vie du mourant.

 

Ce Jésus, qui tend la main à la belle-mère de Pierre, n'est pas celui de la force conquérante, il est celui des possibles, celui qui rejoint nos fragilités qui sont alors appui pour les relevailles de toutes nos pesanteurs, nos chutes et nos fracas.

 

« Comme un souffle fragile, ta parole » Ce Jésus, qui va proclamant la Bonne Nouvelle en Galilée, a dit et vécu lui-même la fragilité de notre humanité toujours en risque.

 

Mais il nous ouvre des possibles ... « Partons ailleurs, dans les villages voisins... »

 

Luc Champagne

Directeur du département Santé de la Cef

 

Article publié par Cathocambrai • Publié le Vendredi 30 janvier 2015 • 1919 visites

keyboard_arrow_up